Part 1
Walking for the first time as fully myself
near the shady grove, its little vale and brook
where I came so often in the days
of singular childhood with my Auntie,
while, solitary, resounded on the narrow street
heels from my shoes, I've begun to feel, already tunable,
during the return trip, without damaging alterations,
what both these good inclined persons,
by their own preserved ways, transmitted.
Managing how they could, problematic for them,
the widow situation, accustomed to let an husband decide
about almost everything and put
a sole recognized signature on the checks,
they had no choice but learning. More or less convenient,
dwelling houses played a decisive role.
The younger one, with a job then with pets, rebuilt
consequently her universe when the elder, sadly,
was forced to leave the beloved place and move
her nostalgic kindness to a retirement studio, weekly,
my Mum visits counselled.
Part 2
Bullying chapters, insults and agession trauma
no longer disturb my outward necessities.
They've failed also to insert uncontrolled distortions
in the private sphere. They were, unfortunately,
sufficient to define, for keeping sane
the psychological balance, restrained
dispositions' order with a flexible strategy.
Rather than risking further jeers and reductive judgments,
I've postponed unlimitedly while treatments
like melodized stories that shaped,
developed their behaviours eventual meetings, tombstones'
dedicated maintenance. How difficult to understand
for the frustrated connections expressed on the phone,
by letters my regrets about the factual delay.
Our lives, in course and speed, then varied.
Part 3
Partial adventures' mirror, recoveries' casket
imperfectly pruned from its round accents, lengthening,
the last opus of this moody set carried on
without any recast opportunity.
Too much sadness was therefore evaded,
nevertheless, it left nothing to celebrate,
just palliate by pledging heart and soul,
the formal texture's weakness.
With a strong determination to work and progress,
Mister Trombetta migrated from Italian mountains
to find, in the boarding house where he rented a room,
the lady companion of his earlier dreams.
They have educated, as well as possible, their daughter
who, while navy member, married a notable officer.
Out of the service, that couple, alas, offended their ideals
by disdain and grabbing. So, rejoined,
from Heaven towards me,
they've encouraged this waltz.
15 October 2019
Partie 1
Marchant pour la première fois en étant pleinement moi-même
près du bosquet ombragé, de sa petite vallée et de son ruisseau
où je suis venu si souvent aux jours
d'enfance singulière avec ma tante,
tandis que, solitaires, résonnaient dans la rue étroite
les talons de mes chaussures, j'ai commencé à sentir, déjà harmonisable,
pendant le voyage de retour, sans altérations dommageables,
ce que ces deux personnes bien disposées,
par leurs propres moyens préservés, ont transmis.
Gérant comme elles le pouvaient, problématique pour elles,
la situation de veuve, habituées à laisser un mari décider
de presque tout et de mettre
une seule signature reconnue sur les chèques,
elles n'avaient pas d'autre choix que d'apprendre. Plus ou moins pratiques,
les maisons d'habitation ont joué un rôle décisif.
La plus jeune, avec un travail puis des animaux de compagnie, a reconstruit
conséquemment son univers quand l'aînée, hélas,
a été contrainte de quitter le lieu aimé et de déplacer
sa gentillesse nostalgique dans un studio de maison de retraite où, chaque semaine,
ma mère lui rendant visite la conseillait.
Partie 2
Les chapitres de brimades, les insultes et le traumatisme des agressions
ne perturbent plus mes nécessités extérieures.
Ils n'ont pas réussi non plus à insérer des distorsions incontrôlées
dans la sphère privée. Ils étaient, malheureusement,
suffisants pour définir, pour garder salubre
l'équilibre psychologique, restreint,
un ordre des dispositions avec une stratégie flexible.
Plutôt que de risquer de nouvelles railleries et des jugements réducteurs,
j'ai repoussé sans limite alors que les traitements
comme les histoires mélodieuses qui prenaient forme,
développaient leurs comportements, les rencontres éventuelles, l'entretien
dédié aux pierres tombales. Il fut difficile pour les connexions frustrées
de bien comprendre mes regrets exprimés au téléphone
ou par lettres quant au retard factuel.
Nos vies, en cours et en vitesse, ont alors varié.
Partie 3
Miroir partiel des aventures, écrin
imparfaitement élagué de ses accents de ronde, en s'allongeant,
le dernier opus de cette série mélancolique s'est poursuivi
sans possibilité de refonte.
L'excès de de tristesse fut esquivé par ce biais,
néanmoins, il ne laissait rien à célébrer,
juste de quoi pallier en s'engageant corps et âme,
la faiblesse de la texture formelle.
Avec une forte détermination à travailler et à progresser,
Monsieur Trombetta émigra des montagnes italiennes
pour trouver, dans la pension de famille où il louait une chambre,
la dame compagne de ses premiers rêves.
Ils ont éduqué, du mieux qu'ils ont pu, leur fille
qui, alors qu'elle était membre de la marine, a épousé un officier notable.
Hors du service, ce couple, hélas, a offensé leurs idéaux
par le dédain et l'accaparement. Aussi, s'étant rejoints,
du Paradis vers moi,
ils ont encouragé cette valse.
15 octobre 2019
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