Alana CAMUS HOLLAND, original vocalist, lyricist & composer, 
		/ chanteuse novatrice, parolière & compositrice.
Wave / Vague.
Anchor / Ancre.
Albatros / Albatros.

Album 5:
Thirteen blooms have convened (from the lasting range)

12
Some drags, a wise touch

English flag / Drapeau anglais


12
Quelques entraves, une touche de sagesse

French flag / Drapeau français


Part 1

Quite dated and useless have sounded at first these bars, their lyrics.

Rather soon, behind the early frame, the chorus, came off another scene.

Drowned in absurd phantasmagorias and Bible verses

that his broken mind disordered, confused by the mix of rhythms

he stubbornly grew as intros, the once relevant fingerpicks' driver

reached burn out status, exit Mark...

From the promising orchestrated work the poor chap conducted, I' d retained

the tightness and brio expressed during rehearsals by Gulf Stream,

that' s how they' we chosen to be called, a new member took the drums.

She then integrated well the riffs' succession, catchy trails moved on.

Inside a big chest were stored various sheets of French rhymes

the curly formation leader more and more exhumed

after midnight for rough intents.

Pruned, relegated to a first part training role,

my six selected songs but one stagnated.

Part 2

Were all these later disparate supports, artistic gambles and purgatory

unavoidable stop gaps or experiences to learn from?

Complacent folk wizard, bombastic cousin, double faced trumpet blow,

keyboards jailer, I don' t miss you.

Like the aftermath of a tsunami, the rescue attempt from that voyage

beyond my brain through Time barrier, helped by Providence,left enough

scaled rungs to breathe and climb again.

Almost free' d, I tested the clearness

of a Schoeppes microphone in the peaceful studio

and appreciated an already very good pal's clever technical comments.

Such holds apparently meant

no turning back could happen, one did so...

Part 3 (evolving from part 1)

Hermetic and baroque had sounded the tapes, depressing when perceived,

Yet, unspoilt, behind the gelatinous yoke, all the themes could be saved.

On the express serving the small station or during the long walk

starting along the church, its calvary then by country roads

to the farm where, understanding, prepared for breakfast

Eric' s smile and his family, through flashes, I felt tossed

between the pages of an unconcluded chapter.

In the damaging barn of yester whims, the drunken trombonist

did not frighten any more. A little stoned and desacralized,

an elder Pandora was dancing. Slightly reggae turned moved the twist,

she personified briefly echoed fates.

Unimaginative but powerful steamroller, from heavy Southern rock

to hard post punk self-induced stuff, till dawn, the punishment lasted.

Hostage on a chair, I endured,

deploring that the concordance, ignored by the guys, between

the Plimsouls' deal of luck and the “My oh my” burden faints, unexploited.

Part 4 (evolving from part 2)

The fresh guitar licks were more than flowers laid on a freak monument.

Beside, contingent, formerly enhancing, the piled midi waves' punctuations

revived no flame. Many tides, up and down, had to phase before

clarified, frequencies may return soarings their dynamics.

Al Gore admitted the count, a diversion, slackening the coach, allowed

to give the question composed sanity, transition pleasures did ask

a revealing answer: they can suit without break.

Jealousy, rancour, calomny frequently ally and sting.

Was there any fault to confess? I know my heart

will never reject the loyal mate whose respecting touch, for me,

put stakes through the mist along the salvation path.

14 March 2013.
Reviewed on 11 February 2014.

Partie 1

Ces mesures et leurs paroles ont paru, au premier abord, dépassés et inutiles.

Assez vite, derrière l'ossature précoce, le refrain, une autre scène a émergé.

Noyé dans d'absurdes fantasmagories et des versets de la Bible

que son esprit déglingué mettait en désordre, embrouillé par le mélange des rythmes

qu'il faisait grandir avec obstination comme intros disponibles, l'accompagnateur jadis expert

dans la conduite des cordes atteignit le stade d'épuisement complet, Marc sortit du décor...

Du travail orchestré prometteur que le pauvre bougre dirigea, j'avais retenu

la cohésion et le brio manifestés durant les répétitions par Gulf Stream,

c'est ainsi qu'ils avaient décidé de s'appeler, une nouvelle recrue prit en charge la batterie.

Elle s'intégra sans problème à la succession des riffs, attractives, les pistes se succédaient.

A l'intérieur d'un grand coffre étaient entreposés divers feuillets de vers en français

que le leader de la formation aux cheveux bouclés exhuma de plus en plus souvent

après minuit pour des mises en place hargneuses et rugueuses.

Elaguées, reléguées à un rôle d'échauffement en première partie,

mes six chansons sélectionnées à l'exception d'une stagnèrent.

Partie 2

Tous ces soutiens disparates, ces coups de poker artistiques et ce purgatoire

étaient ils des bouche-trous inévitables ou des expériences porteuses de leçons?

Sorcier du folk complaisant, cousin ampoulé, trompettiste au double visage,

geôlier du clavier, vous ne me manquez pas.

Pareille aux conséquences d'un tsunami, la tentative de sauvetage après ce voyage

au delà de mon cerveau à travers la barrière du Temps, aidée par la Providence

laissa suffisamment d'échelons sur les gammes pour respirer et à nouveau grimper plus haut.

Presque libérée, j'essayai la clarté d'un microphone Schoeppes

dans le studio paisible tout en appréciant les habiles commentaires techniques

de celui qui était déjà une très bonne relation.

De tels points d'appui signifiaient apparemment qu'aucun retour en arrière n'était plus possible, il y en eut pourtant un...

Partie 3 (evoluant de la partie 1)

Hermétiques et baroques avaient sonné les bandes magnétiques, déprimantes à l'écoute.

Cependant, derrière le carcan gélatineux, tous les thèmes pouvaient être sauvés.

A bord de l'express desservant la petite gare ou durant la longue marche

qui commençait le long de l'église et de son calvaire pour continuer par des routes de campagne

vers la ferme où, compréhensifs, se préparaient pour le petit déjeuner

le sourire d'Eric et sa famille, en une succession de flashes, je me sentis ballottée

parmi les pages d'un chapître encore sans conclusion.

Dans l'étable abîmante des caprices d'autrefois, le tromboniste saoul

n'effrayait plus personne. Un peu défoncée et désacralisée,

une Pandora prenant de l'âge était en train de danser. Sur un twist légèrement mâtiné de reggae,

elle personnifia brièvement plusieurs destinées.

Rouleau compresseur sans imagination mais puissant, du lourd rock sudiste

au post punk hard auto-conçu, jusqu'à l'aube, le châtiment dura.

Otage sur une chaise, je subissais,

déplorant que la concordance, ignorée par les acolytes, perçue entre

la levée de cartes chanceuse des Plimsouls et la ritournelle “My oh my” reste sans lendemain.

Partie 4 (évolution de la partie 2)

Les fraîches touches de guitare furent plus que des fleurs déposées sur un monument extravagant.

A côté d'elles, initialement valorisante, la ponctuation des nappes midi accumulées

ne ranima aucune flamme. Bien des marées, hautes et basses, devaient apporter leurs nuances

avant que clarifiées, les fréquences ne puissent rendre aux essors leurs dynamiques.

Al Gore admettait le comptage, une déviation, ralentissant le car, permit

de donner à la question que posaient saines compositions et plaisirs de la transition

une réponse révélatrice: ils peuvent s'assortir sans créer de rupture.

La jalousie, la rancœur, la calomnie souvent s'associent pour lancer leurs piques.

Y avait il une quelconque faute à confesser? Je sais que mon coeur

jamais ne rejettera le camarade loyal dont la touche respectueuse mit pour moi

des jalons à travers la brume le long du sentier rédempteur.

14 mars 2013.
Revue le 11 février 2014.

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