Part 1
Little checkered cat rubbing the edges of the rail,
one touch from your eyes, golden flashes saw myriad of shells.
By the neon lights, velvet ropes stripe the avenue,
take a magic step, stars shake your hips to something new.
Modesty's leapers spring forth.
Put dime or two, “All the way down” plus “Overkill”[1].
God, it doesn't work, the machine snorts, sub disco reels.
People at the bar gesture, twaddle, they're all clichés.
Mexican fiddle, pinball this game,
fly out of the webs,
whistle, tinkle, start a few curls.
Chorus 1
From the other side, Fun placed the key, Pulse the action.
Swell, internal beats,
hey, won't we ride that vibration?
Let's move higher.
Part 2
Detached pearls on race cast off the hill to join the trades.
Three sails meet the spot,
Mrs Reaper's laid bag of Death has revealed
dangerous fascinations, don't be afraid, believe in you charm.
Circle withered cheeks, wink,
gleams adorn shades, ignore the weeds and...
...trip on thigh and knee bones, you'll get an answer.
Fields of confusion black stuff uprears, radio frees...
Lolly charlestons numbed the tears,
Earl Grey draws hops' tips.
Rocker introduces rods, strangers their sweets,
Boots lead beauties
neglecting the fleers, wardens and the moss.
Muses' beck, Erin fondle
milder romances, by mutual agreement...
Chorus 2
...from the other side, Fun had placed the key, Pulse the action,
fortifying beats
when we have ridden vibrations
to move higher.
First writing: August 1984, reviewed in December 1986.
[1] “All the way down” and “Overkill” also refer to Rolling Stones' and Men at Work's numbers often played in juke boxes during the early 80's.
Partie 1
Petit chat diapré, tu te frottes au pourtour de la grille,
au contact de tes yeux, des éclairs dorés font virevolter en myriade les planètes
Sous la lumière des néons, des filins de velours viennent strier l'avenue,
esquisse un pas magique, les étoiles remuent tes hanches vers une sensation nouvelle.
Discrètes et bondissantes elles s'élancent.
Mets quelques centimes, “En complète dégringolade” puis “Excessivement”[1].
Mon dieu, ça ne marche pas, la machine toussote, du sous disco se dévide.
Les gens au bar gesticulent, papotent, tous ne sont que clichés.
Violon mexicain, de ton flipper, courcircuite leur jeu,
envole toi loin des toiles piégées,
sifflote, tintinnabule puis entame une ronde.
Refrain 1
Depuis l'autre rive, le plaisir a mis la clé en place, le pouls précisé l'action.
Affirmez vous, tempos intimes,
hé, pourquoi ne pas chevaucher cette vibration?
Grimpons plus haut.
Partie 2
Glissant du collier, des perles en cavale désertent la colline, approchent des commerces.
Trois voiles se retrouvent au carrefour
où le funeste panier posé de Dame la Faucheuse a révélé
de dangereuses fascinations, n'aies pas peur, crois en ton charme.
Cercle ces joues fanées, bats des paupières,
l'espoir luit au travers des ombrages, ignore rebuts, linceuls et...
...laisse ton fémur, tes genoux voyager, une réponse te parviendra.
Lieux de confusion que le tissu noir soulève, que la radio délivre...
De folâtres charlestons ont engourdi les larmes,
le Comte Grey[2] entraîne vers le sautillement mains et pieds.
Le rocker commence à tisonner, les étrangers présentent leurs douceurs,
des bottes mènent leurs beautés
qui font fi des moqueries, des geôliers et du marécage.
Les muses acquiesçant du menton près d'Erin[3] dorlotent
des romances plus légères, par consentement mutuel...
Refrain 2
...depuis l'autre rive, le plaisir avait mis la clé en place, le pouls précisé l'action,
fortifiant nos tempos intimes
lorsque nous avons chevauché des vibrations
pour grimper plus haut.
Première écriture: août 1984, revue en décembre 1989.
[1] “En complète dégringolade” (All the way down) et “Excessivement” (Overkill) sont aussi des titres des Rolling Stones et de Men at Work souvent diffusés en juke box au début des années 80.
[2] Il s'agit du comte (Earl) Grey et de son excellent thé à la bergamote.
[3] Erin est le nom ancestral et poétique de l'île irlandaise considérée dans son ensemble.
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